Au début, c'est prendre la route. Devant, large ciel bleu, pas d'obstacles, l'asphalte de la page lisse, un personnage, un lieu, deux ou trois maisonnettes en ruine, des panneaux. Après une dizaine de pages, les obstacles se dressent. Parfois ils surgissent tels des animaux dans les phares, parfois, ils s'en viennent, partent, reviennent, telle une éphémère douleur dans une dent que je m'acharne à oublier, sachant qu'il faudra régler le problème tôt ou tard.
Au début, c'est bien.
Au début c'est facile, ça glisse, c'est lisse.
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